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Retour sur l’audition de l’Observatoire du Management de centre-ville
Le lundi 13 novembre, s’est tenu une réunion autour du Président Patrick Vignal, Député de l’Hérault, du Président de l’Observatoire National de l’Environnement et de la Vie Urbaine, Jean Boutry, Ancien Maire de Cran-Gevrier, et de Pierre Creuzet, Directeur fondateur.
Ces auditions, se sont tenues à l’Assemblée Nationale dans le cadre de la candidature afin que les centres-villes soient la Grande Cause Nationale 2018.
L’ensemble de ces spécialistes ont vraiment soutenu l’idée que la France déclare que les centres-villes soient pour 2018 la Grande Cause Nationale.
Avant la publication du Livre Blanc, retrouvez ci-dessous quelques phrases importantes de cette demie-journée d’auditions.
• Sylvain LEPAINTEUR, Président de la Conciergerie solidaire : La conciergerie, agrégateur et animateur d’une offre de services. Un réseau de 150 partenaires, appelé à se développer. Une entreprise de l’ESS viable et rentable. Répondre aux besoins des habitants. Poursuivre l’activité postale, espace connecté, repair café, animations thématiques.
• Miloud SEBAA, Manager du commerce de Malakoff : Le management de centre-ville un métier complexe faisant appel à plein de transversalités, savoir décrypter un PLU, répondre à un commerçant sur un bail commercial, avoir le sens des réalités commerciales, organiser des évènements. Mais aussi travailler pour anticiper et s’enrichir grâçe à un réseau, participer à des congrès et salons.
• William FRAYSSE, Manager du centre-ville et des centres-bourgs de la communauté d’agglomération du Grand Rodez : Une vraie volonté politique, Poste de manager créé en 2014 avec vacance de 17%, aujourd’hui 7,5%. Observatoire et bourse de l’immobilier. Comptage des flux de piétons. Une carte de fidélité.
• Geneviève BECOULET, Manager de centre-Ville de Sceaux : Il faut rendre obligatoire le diagnostic commercial d’un centre-ville. Intégrer un budget d’animation du centre-ville aux appels des taxes foncières. Une plateforme : Sceaux shopping. Le MCV exprime la volonté politique de la ville, la stratégie du Maire. L’objectif est de coordonner, d’être chef de projet, chef de mission.
• Danielle JUBAN, Adjointe à l’attractivité, au commerce et à l’artisanat de DIJON : Deux études sur la clientèle réalisées par la CCI. Le projet de cité de la gastronomie qui arrive en 2018. Le brunch du dimanche aux halles de Dijon, plus de 10 000 repas servis. Des opérations de parkings gratuits pour accompagner certains évènements.
• Nicolas MOLLET, Développeur de centre-ville de Nancy : Face au vrai risque de friches commerciales, association au projet de moratoire. Il existe une concurrence entre les villes. Très important d’être en lié avec la ville, l’urbanisme. Le développeur de centre-ville, un VRP en train d’aller chercher des enseignes. Le MCV ne doit pas servir d’alibi ou d’argument électoral.
• Pierre MARTIN, Président de la Confédération Nationale des Métiers de service et de fabrication (CNAMS) : Redonner de l’attractivité par l’aménagement urbain et rénover les façades. Veiller à la diversité des commerces. Travailler sur la desserte, les parkings et la préemption des commerces qui ferment. Bloquer les implantations périphériques. Un besoin d’accompagnement d’autant plus important pour les petites et moyennes villes.
• Carla PRISCIANDARO, Présidente de l’Union Nationale des Entreprises de Coiffure (UNEC) : Une profession qui continue à se développer, qui forme 4 000 jeunes chaque année. Des changements dans les habitudes de consommation : Baisse de la fréquentation féminine mais augmentation du ticket moyen, retour des coiffeurs masculins comme les barbiers, les coiffeurs à domicile. Se réinventer, enrichir l’expérience client, se digitaliser.
• Jean-François BROZZU GENTILE et Christopher JONES, Française des Jeux : 33 000 bars-tabacs -presse, autant d’espaces de socialisation. Le réseau physique représente 95% des mises totales des joueurs. L’activité et les commissions versées ont doublé en 10 ans.
• Frédéric CHARPENTIER, Directeur adjoint SEMAP Technoparc de Poissy : la taxe sur les friches commerciales est un outil excellent, vacance aujourd’hui ramenée à 3%. On sélectionne les commerçants dont on a besoin. Périmètre de sauvegarde du commerce, amène les porteurs de projet à venir nous voir d’abord. Les besoins du MCV = Besoin d’autonomie et d’influence, besoin d’anticiper.
• Maxime BREART, Coordinateur National Ma Boutiques à l’Essai : Tester une idée de commerce pendant 6 mois, renouvelable 1 fois. Si le commerçant le souhaite, il conserve le local, et le projet migre vers un autre local .
• Claude MARET, Président de la Fédération des Fromagers de France : Des vendeurs, devenus vendeurs conseils. De la formation, des magasins modernisés, un métier qui attire de nombreuses reconversions. Les fédérations professionnelles connaissent des porteurs de projets. L’alimentaire, la garantie d’être payé pour un propriétaire. Les commerçants de l’alimentaire, ne sont plus considérés comme des pestiférés.
• Laure PREVOT, représentante du Président de CCI France : Les Managers de Centre-Ville ont besoin d’une formation qualifiante de niveau 1. On réfléchit aussi au financement des MCV., par exemple en faisant appel à une solidarité financière entre grands distributeurs et petit commerce en particulier pour les villes petites ou moyennes.
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