ça se passe en centre-ville
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Retour sur l’audition de l’Observatoire de l’Environnement et de la Vie urbaine
Le lundi 13 novembre, s’est tenu une réunion autour du Président Patrick Vignal, Député de l’Hérault, du Président de l’Observatoire National de l’Environnement et de la Vie Urbaine, Jean Boutry, Ancien Maire de Cran-Gevrier, et de Pierre Creuzet, Directeur fondateur.
Ces auditions, se sont tenues à l’Assemblée Nationale dans le cadre de la candidature afin que les centres-villes soient la Grande Cause Nationale 2018.
L’ensemble de ces spécialistes ont vraiment soutenu l’idée que la France déclare que les centres-villes soient pour 2018 la Grande Cause Nationale.
Avant la publication du Livre Blanc, retrouvez ci-dessous quelques phrases importantes de cette demie-journée d’auditions.
• Pierre CANTET, Directeur des études BERENICE : Le centre-ville doit devenir un hyper-lieu de référence, enjeu du virage numérique ; le centre-ville doit attirer les vocations commerciales et entrepreneuriales. A Arras la vacance a baissé de 7 points en 1 an ½.
• Arnaud ERNST, Consultant AID Observatoire : La dévitalisation n’est pas le sujet du commerce, le 1er sujet c’est le logement. Mais c’est aussi suivant les cas le resserrement du circuit marchand, des locaux adaptés au commerce moderne. Ce qui est stratégique, c’est d’avoir une vraie stratégie de territoire.
• Joël BRUNEAU, Maire Ville de Caen : Un projet global visant à ramener des flux vers le centre-ville. Le vrai levier, c’est le document d’urbanisme. Créer une vraie boucle piétonne en rénovant l’espace public, et en remusclant l’offre commerciale de centre-ville.
• Blanche GUILLEMOT, Directrice ANAH : Soutenir l’ingénierie des collectivités, les projets à vocation sociale, la diversification de l’habitat. On manque d’outils pour faire évoluer la nature de l’habitat pour remédier au déséquilibre entre la rénovation et la construction neuve. Le fait intercommunal un facteur clé du renouvellement et de la rénovation de l’habitat.
• Michel PELENC, Président SOLIHA : La première raison de la diminution de la population dans les centres-villes, avec des logements inadaptés à la taille des ménages. L’objectif c’est l’attractivité. Un projet global. Soliha propose 14 mesures sectorielles pour réussir. La transformation d’un centre c’est 10 ans.
• Bertrand TORTIGUE, Maire adjoint au centre-ville de Mont de Marsan : 2ème ville sportive de France (rugby, basket). Repeupler l’hyper-centre pour une mixité urbaine et requalifier l’espace public : le projet des « rivières dans la ville ». Convivialité, plaisir, apaisement. L’hôtel Mirasol, …, un cinéma avec 8 salles en centre-ville. Pourquoi ne pas créer l’ANRU des centres-villes et des centres-bourgs ?
• Corinne LECIGNE, Directrice générale des services de Guise : Après l’accord de l’Etat, Guise a dû attendre pendant deux ans la signature de la convention du Programme National des Centres Villes et des Centres-Bourgs. Une vraie volonté politique d’imposer aux propriétaires de rénover leurs façades. Le centre-ville a un effet structurant indéniable, sur le projet politique.
• Alphonse BELLONTE, Président Association Nationale des Etablissements Publics Fonciers Locaux : Acquérir, gérer, maîtriser des espaces fonciers, ne fonctionne qu’avec une vraie volonté politique et une vision d’aménagement de leurs territoires. Quel est le bon échelon ? Les EPF, une lente construction par adhésion volontaire des collectivités. Des outils existent : DUP, droits préemption urbain, priorités, …
• Magali VERGNET-COVO, responsable du développement de la Semaest : Une SEM spécialisée sur le commerce de proximité qui agit aussi en transfert de compétences. L’important est de monter des opérations, faire muter des quartiers. Le centre-ville n’est pas concurrent de la périphérie, chercher des offres différentes. Le cœur du problème c’est la maîtrise foncière, de maîtriser les murs, à condition que la ville ait déjà son plan de merchandisage.
• Caroline RANDELLI-GRANIER, Directrice d’études d’Urbanis : La stratégie de projet est fondamentale. Dépasser les freins humains, la peur d’agir. Améliorer les indicateurs de la connaissance de la qualité des logements et des prix. Tendre vers un patrimoine réveillé et vivant. Ne rien faire sans stratégie projet et chefferie de projet.
• Henry DE DREUZY, Associé gérant de l’Agence Babylone : Le centre-ville porteur de l’identité de son terroir. Le centre-ville espace ludique. Le citadin, l’habitant acteur de son centre-ville, moyen de créer du lien social : jardinage, dîners de rues….
• Julien BROUILLARD, Chargé de développement nouveaux médias agence Dédale : Des défis, la convivialité, les usages et l’appropriation, la volonté des citoyens de s’impliquer. Des espaces publics conçus pour de multiples usages, avec le numérique comme outil. La ville ré-enchantée en redonnant sa place à la culture. S’appuyer sur la créativité des citoyens. L’animation de l’espace public : Fab lab, espace coworking, tiers-lieux, …
• Jean-Michel GEVAUDAN, Délégué général de l’ADRC : Le modèle de cinéma du multiplex s’est développé depuis les années 90. Le cinéma, pratique culturelle ouverte et populaire. Nécessité d’une stratégie locale équilibrée entre centre-ville et périphérie.
• Emile-Roger LOMBERTIE, Maire de Limoges : Trop souvent le législateur empile les normes concernant l’accessibilité, le patrimoine ce qui tend à fossiliser le centre-ville. Le centre-ville nécessite un projet pluri-thématiques : requalification, urbanité, convivialité. En profitant du patrimoine remarquable médiéval et art-déco de Limoges, développement d’un parcours « céramique ».
Quelle est la densité idéale pour une ville ?
La notion de densité urbaine est large et contient beaucoup d’éléments.
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