Bienvenue à notre nouveau partenaire Mercialys !

• Quel est le cœur de métier de Mercialys ?

Notre cœur de métier, c’est de créer, gérer, animer des lieux de commerce physique qui donnent aux marques et enseignes les moyens de vendre leurs produits et services et aux consommateurs de trouver la diversité d’offre dont ils ont besoin, pour chacun dans les meilleures conditions de confort, de sécurité et d’efficacité.

• Et pourriez-vous nous définir vos actions clés en faveur des centres-villes (sur les thématiques du commerce, du dernier kilomètre…) ?

Mercialys est la seule foncière a avoir développé son propre écosystème de commerce omnicanal unifié : il se compose d’outils de click & collect, de livraison à domicile, d’une marketplace locale, de systèmes d’accompagnement logistique et postal… En gros, nous avons mis au point tout ce qui est de nature à consolider le lien et les services entre le magasin et son client final. C’est crucial, à une époque où l’ensemble du commerce physique, a fortiori en centre-ville, cherche à se prémunir du phénomène de prédation exponentiel exercé par les pure-players du e-commerce !

• En quoi le partenariat entre Mercialys et Centre-Ville en Mouvement est-il porteur de sens ?

Il l’est à plusieurs titres. Déjà parce que nos actifs sont quasiment tous situés en province, dans des villes dites « moyennes », aux identités fortes, où les notions de proximité et de préservation du territoire dans sa globalité, incluant le commerce de centre-ville comme celui en galerie, ne sont pas des concepts mais des réalités du quotidien. Mais au-delà de ce postulat, l’action concrète que nous menons est de mettre à disposition de CVM et de ses membres notre expertise, notre savoir-faire et, à l’échelle locale, d’ouvrir nos outils et services aux commerçants des cœurs de villes ; ce pour servir notre volonté de développer les territoires.

• Quelles sont selon vous les grandes orientations à mener en faveur du renouveau des cœurs de villes ? et sont-elles à adapter en fonction de la taille des villes ?

Celle sur laquelle l’Etat – avec le concours de la CDC – vient de s’engager, consistant à rationaliser la propriété foncière en cœur de ville, en rachetant des linéaires de pieds d’immeubles, des bouts de quartiers, est prépondérante. C’est LA condition sine qua non pour commencer à élaborer une stratégie à une échelle critique pertinente : restructuration de l’existant (rénovation, fusion/scission de coques, reconversion hors retail le cas échéant…), positionnement, plan merchandising-cible, commercialisation, communication, animation…

Mais être propriétaire d’un ensemble n’est rien si on ne le gère pas avec un minimum de règles communes, d’homogénéité, d’unicité… que ce soit en termes d’horaires et jours d’ouvertures, de standards d’agencement, de propreté, de services… S’inspirant d’ailleurs en cela de ce qui fait le modèle des centres commerciaux.

Enfin, l’enjeu le plus fondamental, sans le traitement duquel tous ces meilleurs efforts ne serviront strictement à rien, ou en tout cas pas longtemps, c’est d’obtenir du législateur une réelle équité fiscale et réglementaire entre le commerçant physique, inévitablement digitalisé, et le e-commerçant purement numérique et sans boutique ; pour qu’enfin la concurrence cesse de s’exercer dans des conditions déloyales indécentes, au péril du premier et au profit exclusif du second !