Londres et son péage urbain

Le fonctionnement

Ce système repose sur le prélèvement d’une taxe auprès des conducteurs de véhicules à l’entrée de certaines zones délimitées en centre-ville. On parle de « congestion charge ».
Ces zones sont simplement indiquées au sol par un marquage, le péage n’est pas matérialisé physiquement. Les automobilistes peuvent effectuer le paiement par téléphone, SMS, un site internet dédié, un magasin équipé du dispositif nécessaire… et doivent s’acquitter d’un montant s’élevant à environ 15€ pour la journée (payable jusqu’à minuit) à l’entrée de la ville. Près de 1900 caméras sont implantées pour vérifier les plaques d’immatriculation. En cas de non-paiement, l’amende s’élève à 75€.
Le péage est gratuit à partir de 19h jusqu’à 7h du matin, ainsi que les week-ends. De même, les taxis, les véhicules dit «propres» (qui consomment moins de 100g de CO2 par kilomètre), les véhicules d’urgence, et les résidents de la zone tarifée ne sont pas soumis à cette taxe.
Les montants générés par la taxe sont réinvestis dans les services de transports publics proposés aux usagers.

Les conditions nécessaires à la mise en application

Afin de pouvoir mettre en œuvre ce péage urbain, la Ville s’est engagée au préalable à améliorer son système de réseau de transport.
La régie des transports londonienne s’est appliquée à développer les services de bus, en augmentant le nombre de lignes et leur efficacité. A plus long terme, des travaux sont également entrepris sur le réseau sous-terrain.